Entre stigmatisation et incompréhension
Face à un handicap identifié mais peu compris, qui impacte vie scolaire, réussite professionnelle et quotidien, les Français réclament plus d’information et d’accompagnement !
Les Français se sentent désemparés devant ce handicap. C’est ce que montre l’enquête exclusive réalisée par OpinionWay pour Lili for Life « Les Français et la dyslexie », à l’occasion de la journée mondiale des Dys.
- 65% des Français pensent qu’on peut guérir de la dyslexie, or c’est faux !
- Beaucoup de parents notamment croient qu’elle est liée aux méthodes d’apprentissage de la lecture, ce qui est faux également.
- 53 % des parents souhaitent le renforcement des campagnes de détection, dès le plus jeune âge, de la dyslexie.
- 81% en ont entendu parler, mais 84% affirment en savoir peu à son sujet.
Cette étude a été réalisée auprès d’un échantillon de 1004 Français, représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans, les 5 et 6 octobre 2022. Toute publication totale ou partielle doit impérativement utiliser la mention complète suivante : « Sondage OpinionWay pour Lili for Life » et aucune reprise de l’enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé.
La dyslexie, un handicap identifié mais pourtant méconnu des Français
L’étude OpinionWay/Lili for Life « Les Français et la dyslexie » démontre que nos concitoyens sont plutôt au fait du nombre de personnes touchées par la dyslexie à l’échelle mondiale : plus de huit répondants sur dix devinent le pourcentage de 8 à 10% déclaré par l’OMS. Ils parviennent également à identifier les symptômes les plus évidents de la dyslexie, tels que les troubles de lecture, reconnus par sept Français sur dix ou encore l’association de la dyslexie à la dysgraphie et dysorthographie (reconnue par 79% des répondants). La réalité est pourtant tout autre, puisque malgré ces bases acquises, de nombreuses subtilités de la pathologie leur échappent : 84% d’entre eux s’accordent d’ailleurs à dire que la dyslexie est encore mal connue de manière générale. Qu’il s’agisse du diagnostic de la maladie, des croyances qui lui sont associées, ou des symptômes, on remarque une grande méconnaissance des Français sur le sujet :
- Une majorité de Français (65%) pense que la dyslexie est une pathologie passagère dont on peut guérir… ce qui est impossible.
- Un Français sur trois pense que la dyslexie est apparue avec l’usage de la “méthode globale” d’apprentissage de lecture, alors que ce n’est pas le cas (33%).
- Près d’un Français sur deux (41%) s’imagine que les personnes dyslexiques confondent leur droite et leur gauche.
La dyslexie : un mal-être au quotidien qui impacte aussi la vie professionnelle
Malgré cette méconnaissance de la pathologie, plus de 3 Français sur quatre (77%) reconnaissent la dyslexie comme un véritable handicap, et la majorité d’entre eux (60%) a le sentiment qu’il est difficile de vivre au quotidien en étant dyslexique. Pour les répondants, c’est dans le cadre de la scolarité que le quotidien apparaît le plus compliqué : 71% des Français jugent que le trouble est un frein à la réussite scolaire et 62% à l’accès à l’enseignement supérieur.
Les Français sont également conscients du fait que les obstacles liés à la pathologie ne concernent pas seulement la sphère infantile et étudiante, mais s’étendent bien jusque dans la vie personnelle, sociale et professionnelle :
- 64% d’entre eux estiment que la dyslexie constitue un frein à la pratique de certains loisirs (lecture pour le plaisir, théâtre).
- 40% des Français jugent le trouble comme un frein à la vie sociale, et même 25% à la vie amoureuse.
- 70% des répondants ont le sentiment que les personnes dyslexiques sont plus souvent victimes d’insultes et de moqueries que les autres.
- 52% des Français estiment que la dyslexie est un frein pour l’accès à l’emploi, 57% pensent qu’elle empêche l’accès à des métiers à responsabilité, et 55% qu’elle ne permet pas d’évolution professionnelle.
Des idées reçues malheureusement confirmées par les principaux concernés : 76% des personnes dyslexiques déclarent avoir souffert de leur pathologie et 57% affirment avoir déjà essayé de la cacher. Dans le milieu professionnel, 55% des dyslexiques reconnaissent avoir été freinés dans leur évolution de carrière à cause de leur handicap.
Ils sont ainsi plus d’un Français sur deux à affirmer que l’inquiétude primerait si leur enfant était diagnostiqué dyslexique, quand une part presque équivalente se voudrait combative (60%).
Un besoin vital d’information et de sensibilisation, même pour les parents
Les Français font état d’un manque d’information sur la dyslexie. Près de six Français sur dix ne se sentent pas bien informés sur ce handicap (58%). Et parmi ceux qui se sentent bien informés, seuls 9% estiment l’être très bien. In fine, ce sont neuf Français sur dix qui pourraient bénéficier de davantage d’information à ce sujet (91%). Si les parents semblent mieux informés sur la dyslexie, le sentiment de bonne information reste minoritaire(47%, contre 39% pour les Français qui n’ont pas d’enfant).
Plus des trois quarts des Français pensent que de nombreuses personnes sont dyslexiques sans le savoir (75%).
Mieux détecter puis accompagner avec des outils technologiques ?
In terms of services offered, campagnes de détection sont ainsi primordiales. Il s’agit de la principale solution pour les Français, citée comme une priorité par 59% d’entre eux. En ce qui concerne la pédagogie, elle devrait se faire aux yeux des Français autant auprès du grand public que dans le monde professionnel. Parmi différentes solutions évoquées, la priorité devrait être donnée à l’information du grand public sur les troubles de l’apprentissage (38%), tandis que la sensibilisation au sein des entreprises et la mise en place de solutions d’accompagnement pour les salariés dyslexiques convainquent 32% des répondants.
50% des Français souhaiteraient que l’accompagnement soit amélioré pour les personnes dyslexiques et leurs proches. Par ailleurs, 44% des Français mettent au premier plan le développement d’outils facilitant le quotidien des personnes dyslexiques. A ce sujet, interrogés spontanément sur les solutions techniques qu’ils connaissent pour aider les personnes dyslexiques, les Français évoquent des outils numériques adaptés ou des équipements d’aide à la lecture : « Un ordinateur avec une police d’écriture plus facile à lire pour les dyslexiques », « des lunettes spéciales », « une lampe spéciale », « le stylo qui lit le texte et qui le retranscrit à l’oral » …
Bertrand Descours DG de Lili for Life : « Cette enquête confirme que la dyslexie pénalise, au quotidien et durant toute leur vie, les personnes touchées par ce handicap. Ce sondage Opinion Way révèle le besoin des Français d’en savoir plus et surtout d’être accompagnés dans toutes leurs sphères de vie, scolaire, professionnelle et personnelle. La mission de Lili For Life est précisément d’améliorer le quotidien des personnes dyslexiques grâce à la lampe Lili qui facilite la lecture pour 80% d’entre eux : « Avec Lili, je lis et je revis ! »
Vous trouverez le lien de l’étude brute, ici
À propos de LILI FOR LIFE
La société LILI FOR LIFE a été créée en septembre 2020 par Frédéric Granotier et une équipe d’entrepreneurs soucieux de permettre une diffusion aussi large que possible des découvertes disruptives des chercheurs Albert Le Floch et Guy Ropars (récompensées par un grand prix de l’Académie de Médecine) afin d’aider concrètement le plus grand nombre de personnes dyslexiques, en France et dans le monde. La lampe Lili émet des flashs lumineux qui permettent d’améliorer significativement la lecture et la compréhension pour les personnes qui souffrent de dyslexie.
Pour plus d’information : www.liliforlife.com
Pour accéder à la vidéo de présentation de la lampe LILI, cliquez ici